Ancrée dans la gamme Triumph comme la licorne sur le bateau de Haddock, la Bonneville est le modèle tactique pour tout un tas de déclinaisons (Bobber, Speedmaster, Thruxton, etc...) et pour les éditions spéciales. Donc faire partie de la collection 2024 est absolu, celle-ci étant gouvernée par la directive Stealth. Le but ? Une élégance décalée avec un jeu de peinture en dégradé.
Huit modèles sont identifiés dans cette collection, avec 6 schémas de couleurs différentes. La T120, comme sa petite sœur en 900 cm3, opte pour le bleu. Un bleu profond, intense, extrait d’un entre deux eaux des océans, tel un saphir à qui il donne d’ailleurs son nom. La singularité Stealth le pose sur un réservoir où il tente de recouvrir le noir absolu ; à moins que ce ne soit l’inverse.
Influencé par la luminosité, le schéma bicolore est apposé à la main après plusieurs étapes de préparation puis recouvert de multiples couches de finition afin d’offrir un rendu impeccable et intense. Un travail minutieux, qui vous demandera 800 euros de plus que pour une 1200 Bonnie normale. De quoi franchir la barre des 15 plaques si vous rajoutez un accessoire.
Qu’elle soit Black, en double-ton ou Stealth, cette Triumph interpelle avec ses deux gros atouts. Un physique intemporel qui nous plonge dans les belles années de la 650 Bonneville et son gros twin à 270°. Celui-là même qui lança la nouvelle génération de Modern Classic en 2016, avec un gros retour de sensations. Imaginez, elle est passée d’un moteur de 865 cm3 à ce 1200 HT (High Torque) avec 54% de couple en plus.
Si vous vous intéressez à cette version spéciale de la grosse Bonneville, vous connaissez sûrement ses prétentions. Mais rappelons brièvement sa puissance de 80 chevaux et 10,7 mkg, son électronique avec anti-patinage, double Mode de conduite, prise USB et régulateur de vitesse, ses freins Brembo et son alliance confort / punch. Son tarif donne à réfléchir mais vous savez pourquoi.
M.B - Photos constructeur
2024
