Pour les pistards modernes, Triumph est synonyme de 3 cylindres et d\'une super petite sportive, la 675 Daytona. Pour les amateurs de la marque et les pistards d\'autrefois, le constructeur est universellement connu pour sa Bonneville. Une légende qui prend sa source en 1956 dans l\'Utah (U.S.), au désert de sel de Bonneville. C\'est là qu\'un certain John Allen établit un record de vitesse avec un moteur de 650 cm3 (gonflé à bloc). Quelques années plus tard, Triumph exprime sa reconnaissance à ce pilote en 1959 en commercialisant la Bonneville, motorisé par un bicylindre en ligne de 650 cm3 accouplé à une boite à 4 rapports.
Depuis, la machine a gagné en cylindrée, en fiabilité, en chevaux, un rapport de plus, des freins plus efficaces, mais conserve son allure mélée d\'authentique et de British. Un demi-siècle plus tard, Triumph présente une série limitée de la Bonneville, rendant hommage à ce modèle phare. Déclinée sur la base de la T 100, la Bonneville 50th Anniversary ne sera produite qu\'à 650 exemplaires. Sa déco \"Tangerine Dream\" composée des couleurs bleu/orange exotique rappelle celle de la première Bonneville. Bien sûr, à l\'instar de cette robe chatoyante, elle a droit à quelques attentions particulières : une selle spécifique, des couvre-culasses chromés, un logo \"50 th Bonneville\" apposé sous la selle, derrière les faux carburateurs, un certificat d\'authenticité signé par John Bloor (le boss de Triumph) et son numéro de série fixé sur les pontets de guidon.
Avec ce modèle hommage, la marque anglaise surfe à fond sur son image revival, en parallèle avec son merchandising Steve Mac Queen. Et pour le coté VIP, la Bonnie peut compter sur la sympathie et la popularité de quelques amateurs tels George Clooney, Nicolas Cage ou encore Ewan McGregor.
M.B - Photos constructeur