Mash croit fermement au devenir des dirt-tracks. On trouve pas moins de 4 déclinaisons dans sa gamme. Ses engins du même nom exercent leurs talents depuis 50cm3, 125 cm3, et jusqu'à 650 cm3. La 250 Dirt Track vient s'intercaler au milieu de cette famille, avec le lignage des uns et des autres.
Silhouette, tronche, roues à rayons, strapontin sportif à l'ancienne, pneus à pavés et bouchon de réservoir imitant le type Monza – impossible de distinguer la 2 et demi de sa petite sœur. Seul le moteur un peu plus "ventru" permet de faire la différence.
En provenance de la Two-fifty, ce bloc de 249 cm3 permettra plus de pétillant à la conduite. Avec 20 chevaux à 7500 tr/mn, il sort quasiment deux fois plus de watts que le 1/8ème de litre. Sur la balance, ce moyen-dirt-track est un poil plus lourd. Mais avec 130 kilos, il fait jeu égal avec la plupart des 125 d'autres constructeurs. Le couple se montre avec 2 mkg. Pas énorme, mais on ne peut pas espérer mieux avec ce type de mécanique.
La partie-cycle est très simple et classique, avec un cadre tubulaire en acier de type simple berceau, deux amortisseurs latéraux, une fourche de 37 mm avec des soufflets de protection, un disque de frein par roue (supervisé par un ABS) et des jantes de 17 pouces.
Sa plaque avant et son minuscule phare donne au Dirt Track, quelle que soit sa cylindrée, un faciès particulier. On craque ou on déglutit de travers mais l'effet est là, direct, manifeste, tracker dans l'âme. Cette bécane a envie de se salir les pneus, et le pilote ne demandera pas mieux que de sortir la botte pour l'accompagner.
M.B - Photos constructeur
2019
2020
La moto est bonne juste pour la ville avec une vitesse de pointe de 110km/h sur du plat et des suspensions qui vous interdirons tout chemins ou même les routes en mauvais état si vous êtes sensibles du dos.
Une qualité de fabrication qui relève du véritable danger car tout se desserre en roulant avec, j'ai perdu la boucle arrière avec la plaque, il a fallut serrer à mort le réglage de l'embrayage pour ne pas qu'il se dérègle sans arrêt, etc...
La consommation annoncée est mensongère, je n'ai jamais fait moins de 3.4L/100km même en roulant très cool alors que normalement je fais toujours moins que les consos annoncées.
Le confort est affreux, la selle a un truc dur qui fait vite mal aux fesses, les suspensions sont là juste pour la déco (d'ailleurs à l'arrière, ce sont de fausses bombonnes).
Bref, Mash c'est un gros non pour moi ! Note : 1/5 Répondre à Blue Phenix