La DesertX est une moto plus taillée pour l’aventure que les Multistrada. Avec elle, Ducati a voulu quelque chose de plus typé, plus rocailleux, apte à soulever de la caillasse et des kilomètres avec une puissance raisonnable.
Mais voila que l’engin veut passer encore plus de temps dans les expéditions, avec du monde à bord et leurs caprices (comme emmener des fringues de rechange ou des téléphones). Ainsi, pour aller de découverte en découverteS, la DesertX se transforme en Discovery.
Elle se remarque tout de suite par sa bagagerie embarquée et son coloris spécial, un poil racing, un brin obscur et majoritairement ravageur. La moto semble convaincue qu’elle peut surmonter tous les obstacles et elle veut s’acharner à le démontrer. Première étape, bourrer les valises en aluminium des effets nécessaires pour le voyage. 76 litres de contenance sont à disposition. Puis faire le plein, allumer le twin de 937 cm3, sélectionner l’un des 4 Modes de conduite (idem à la DesertX std) et rouler...
...En osant s’attaquer franchement aux difficultés, car la Discovery s’est équipée pour. Elle porte sur son buste un ensemble arceau-crashbars pour sauver sa carcasse en cas de chute. Il y aussi la protection tubulaire de pompe à eau, un gros sabot moteur et une grille de radiateur.
Coté touring, la protection hausse le niveau avec une bulle haute et un jeu de protège-mains. Des poignées chauffantes permettront d’affronter des terres froides et/ou les saisons maussades.
Ducati lui installe aussi une béquille centrale, toujours pratique pour les opérations de maintenance et l’application Turn-by-Turn pour avoir un navigateur GPS simplifié.
Un peu comme la Multistrada V4 S Grand Tour, cette DesertX Discovery est surtout un modèle accessoirisé mais bénéficiant d’un coloris unique pour assumer et revendiquer sa différence. Bien entendu, cette dose d’équipements à une influence sur le prix… mais Ducati fait un effort. La Discovery se cale pilepoil sous les 2 briques. Alors qu’une DesertX standard additionné des mêmes accessoires grimpe à plus de 22 400 euros ; et sans la peinture spéciale.
Tout cela à rajouter à des éléments de série abondant, surtout en électronique. La DesertX est pourvue d’un cadre treillis tubulaire en acier maitrisant des suspensions KYB réglables de partout, de freins Brembo, de jantes Tubeless à rayons en 21’’ et 18’’ montées de pneus Pirelli Scorpion Rally STR à gros pavés, d’un débattement de suspates généreux (230 mm et 220 mm), d’un écran TFT vertical de 5 pouces et d’une charge d’assistances au pilotage : ABS cornering, shifter, contrôle de traction, anti-wheeling, réglage du frein moteur, régulateur de vitesse, prise USB et 12V, feux diurnes, tout l’éclairage à LEDs, des clignos à extinction automatique, etc, etc…
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2025
