L’exceptionnel comme le prestige sont des mots clés dans la maison Bimota ; Comme le conçoivent également Ducati, NCR et MV-Agusta. Ce dernier nous avait d’ailleurs récemment présenté une F4 recouverte de feuilles d’or. Pour sa DB7, Bimota a également pris de l’or... de l’or noir, mais pas celui qu’on trouve à la sortie des derricks. Du carbone, plein, pour décliner une version ORO NERO. Une DB7 où le carbone a pris place dans tous les coins. Pour constituer le carénage, mais on le trouve aussi vraiment partout. Le bras oscillant n’est plus un assemblage de tubes mais une pièce de carbone. Tout comme la selle auto-porteuse , l’habillage du réservoir et les éléments tubulaires du cadre relié à des platines en alu taillées dans la masse. Une moto constituée pour sa plus grande partie en carbone ; il n’y a guère que le moteur et les équipements routiers qui soient constitués d’autres matériaux.
La DB7 Oro Nero est équipée du twin Ducati 1098, quelque peu ré-ajusté par Bimota pour lui faire sortir 164 chevaux. Son ratio poids/puissance est désormais de 1, avec un poids descendu à 164 kg. Le nouveau tableau de bord permet de chronométrer sa vélocité sur circuit et d’exporter les données sur PC pour l’analyse du pilotage. Les suspensions sont bien évidemment au diapason, avec un amortisseur arrière toujours confié à Extreme Tech. L’équipementier Marzocchi est reconduit lui aussi, avec une belle et énorme fourche inversée terminée par une belle paire d’étriers radiaux Brembo (manifestement, le nouveau standard en matière de freinage pour les sportives italiennes).
Annoncée aux alentours de 40 000 euros, la DB7 Oro Nero sera construite en très peu d’exemplaires, 20 au total, pour un tarif supérieur à... au tarif d’une hypersport japonaise de plus que la DB7 standard.
M.B - Photos constructeur
2009
